L'arrivée de Gabrielle - Terminé -

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Prénom: Gabrielle

Sexe: Féminin

Date de Naissance humaine: Aucune date précise n'est connue, mais elle est venue au monde aux alentours de l'an 100

Date de mort: Environ une vingtaine d'année après sa naissance

Âge lors de la mort: 22 ans

Âge réel : aux alentours de 1300 ans


Caractère (4 lignes minimum) :

Gabrielle est une femme au caractère généralement doux. Elle est de nature généreuse et calme. Cela ne l'empêche pourtant pas d'avoir, quand il le faut, un caractère de feu.
Sa mission d'archange de la lumière et de défenseur de l'humanité a besoin qu'elle ait une poigne de fer dans un gant de velours pour protéger au mieux la race des Hommes des démons qui les entourent.
Etant aussi un guide pour les autres, elle sait se faire entendre et est toujours de bon conseil.
Elle aime passer des heures en solitaire, à voler, contemplant la pureté des paradis dont elle ne se lasse jamais.
Bien que, au premier abord, elle paraisse froide et sans émotions, la rareté de ses sourires en font quelque chose de précieux, que seuls quelques uns des anges les plus proches d'elle peuvent prétendre connaître.
Intrépide lorsqu'il faut se battre, Gabrielle sait aussi bien se servir de ses pouvoirs d'archange que de son épée, nommée Eclatante, avec laquelle elle n'hésite pas à frapper l'ennemi.


Physique (4 lignes minimum) :

Gabrielle est une personne dont la bonté se refléte dans son apparence. Ses longs cheveux blonds tombent en cascade sur ses épaules, jusqu'à sa taille. Elles les attache de temps en à autre, en natte ou en couettes généralement, ce qui permet de remarquer un détail sur sa gorge : la marque d'une morsure de vampire.
De teint pâle, ses yeux bleus myosotis ressortent sur son visage un peu rond. De grandes ailes aux plumes blanches sortent dans son dos, au niveau des omoplates. Elles sont de taille honorable, près d'un mètre d'envergure, ce qui, en comparaison de son mètre soixante donne l'impression qu'elles sont immenses.
En matière de vêtement, elle aime porter des choses lègères, en soie ou en satin, généralement des robes courtes qui n'entravent pas ses jambes lorsqu'elle doit se battre mais de toujours de couleur vives. Le blanc est la couleur qu'elle préfère mettre.

Histoire (8 lignes minimum) :

Gabrielle est née dans une modeste famille de fermier, à un âge où l'humanité en était à ses premiers pas. Troisième de sa fraterie et première fille sur onze enfants, elle a grandit entre un père qu'elle ne voyait que rarement, trop occupé qu'il était à s'occuper de sa récolte, et une mère débordée par sa progéniture. Gabrielle comprit rapidement qu'elle devrait apprendre à se débrouiller par elle-même. C'est ainsi qu'à l'âge où la plupart des enfants en sont encore à jouer à la poupée de son, elle aidait sa mère à nettoyer leur cabane et à préparer les repas. Elle remplacait sa mère auprès de ses frères et soeurs, lorsqu'ils avaient besoin de réconfort : jamais sa génitrice n'avait compris le besoin d'un enfant d'être aimé et consolé.
Après avoir passé près de quatorze année dans la misère de sa famille, Gabrielle épousa le fils d'un voisin, de trois ans son ainée. Ils quittèrent leur village et partirent s'établir plus loin, sur des terres encore vierges de l'arrivée des humains. C'est là que son mari implanta leur maison et commença à travailler la terre. Arrachée aux siens, Gabrielle commença sa vie de femme mariée, seule et avec le sentiment d'avoir été abandonnée. Elle repensa souvent, assise près du petit feu de la maison, à la dernière image qu'elle avait de sa fraterie, pleurant son départ. Bien sûr, ses deux frères ainés, déjà mariés lors de son union, avait été eux, ravis de la nouvelle.
Trois années passèrent ainsi, son mari travaillant, elle s'occupant de la maison, avant qu'elle ne comprenne qu'elle portait un enfant. Elle passa près de six mois à chérir la vie qu'elle allait donner, impatiente de voir enfin un autre visage, de pouponner à nouveau, de donner un peu d'amour à quelqu'un qui en aurait besoin. Malheureusement, rien ne se passa comme prévu. Lorsque les premières douleurs de l'enfantement débutèrent, la femme qui devait l'assister pour la mise au monde était si loin, que son mari dû partir la chercher avec le seul et famélique cheval qu'ils possédaient. Ce jour-là, ils perdirent le cheval et l'enfant.
Quatre année passèrent ensuite, pendant laquelle d'autres personne vinrent s'établir autour de leur propriété, et Gabrielle noya son chagrin en s'occupant des enfants des autres femmes en leur compagnie. Elle tomba enceinte six fois après la perte de son premier bébé, mais aucun n'atteignit le troisième trimestre de grossesse. Plus elle perdait d'enfants, plus Gabrielle sombrait dans la tristesse et le désespoir, en rien arrangé par la colère et le dégoût de son mari qui maudissait cette femme qui ne pouvait lui donner une descendance. Quand Gabrielle comprit que son corps, meurtri par la perte de son premier enfant, ne pourrait jamais lui donner ce qu'elle souhaitait si fort, elle décida de ne pas se laisser abattre. Elle participa activement au travail de la terre au côté de son mari, qui ne se gênait pas pour aller essayer d'enfanter ailleurs. Gabrielle ne chercha jamais à savoir si son époux eut des bâtards.
Ce fut au plein coeur de l'hiver de sa vingt-troisième année d'existence que la vie de Gabrielle bascula soudainement. Elle s'occupait d'enfants, comme il lui arrivait parfois de le faire pour rendre service à l'une ou l'autre des femmes du village fatiguée par sa progéniture, quand des cris retentirent au dehors de sa maison. Des bruits de courses, de cavalcades et d'agonies résonnèrent à ses oreilles, effrayant la douzaine d'enfants dont elle avait la charge. Elle risqua un oeil au dehors. Elle crut alors que tous les démons de la terre s'étaient abbatus sur eux.
Des hommes et des femmes, vêtus sombrement, attaquaient les villageois, certains plongeant leurs visages dans les cous de leurs victimes, se sustentant de leur source de vie; d'autres, moitié hommes, moitié bêtes, grognant et déchiquetant hommes et femmes; et enfin une poignée infime de ces assaillants, torturant et enlevant tout ce qui leur passait sous la main.
Gabrielle, apeurée mais forte, chercha un moyen de protéger ceux dont elle avait la charge, de ce qui n'allait pas tarder à leur tomber dessus. Elle tourna en rond dans sa maison, tentant de trouver un abri sûr, mais ne trouva rien dans sa modeste cabane. Le seul moyen aurait été de sortir et de fuir, mais impossible sans se faire remarquer. Elle regarda alors un à un les enfants, âgées de six mois à douze ans, et prit une décision. Elle discuta à part, avec le plus âgé d'entre eux, et le prit entre quatre yeux. Elle lui expliqua son plan, clairement, fermant son coeur aux pleurs du jeune homme qui inondait ses joues, puis rassembla la fratrie autour d'elle afin qu'ils comprennent tous qu'ils devraient obéir à leur frère en temps et en heure. Enfin, elle se releva, attrapa une fourche qui trainait près de la porte, jeta un dernier coup d'oeil au orphelins serrés les uns contre les autres, la peur et l'horreur inscrite dans leurs yeux, avant de sortir de la maison en courant.
Elle hurla, brandissant sa fourche avec intrépidité pour alerter les ennemis. Elle courut loin de la maison, en direction des champs, aussi vite qu'elle put pour échapper à ceux qui la poursuivirent immédiatement. Elle se battit avec force et ardeur, frappant d'ici et là, blessant sans gravité ses assaillants. Puis, elle perdit la bataille. Une femme lui sauta dessus, la bloqua contre un arbre isolé et plongea sa bouche dans son cou. Elle hurla quand elle sentit deux pointes lacérés sa chair ... et remercia les forces supérieurs que l'ennemi, obnubilé par son supplice, ne remarque pas les douze petites silhouettes qui fuyaient et partaient se cacher dans la forêt. Gabrielle ferma les yeux, sentant son corps alangui s'écrouler dans les bras de son bourreau, alors que son sang le nourrissait. Elle acceuillit la noirceur et le vide de la mort avec sérénité.

Pourtant, point de noirceur et encore moins de vide ne s'offrit à ses yeux, lorsqu'elle les rouvrit. Tout était éclatant de pureté dans ce qui l'entourait. Le ciel était d'un bleu vif comme elle ne l'avait jamais vu, le soleil auréolé d'une splendeur jaune-orangé, et l'herbe grasse sous ses pieds d'un vert éclatant. Quand elle vit un homme d'une beauté infini s'avancer vers elle, souriant et enveloppé d'une sérénité qu'elle n'avait encore jamais vu, Gabrielle comprit qu'à défaut d'une mort, une nouvelle vie débutait pour elle.

Edité comme demandé :

L'homme, ou plutôt l'archange comme elle l'apprit un peu plus tard, s'appelait Mikaël et il avait été désigné pour être son guide. Gabrielle, étonnée, demanda vers quoi il devait la guider. Il répondit que sa bonté et son courage avait été récompensé, et qu'elle avait été choisi pour combattre le mal sur Terre, sous la forme d'un ange et qu'il devait lui apprendre tout ce qui était lié à cette nouvelle forme de vie. Le coeur apaisé et sans crainte, Gabrielle accorda alors sa confiance au bel homme.
Des années, voire des décennies passèrent, durant lesquels elle apprit tout ce qu'elle devait savoir sur les anges. Elle s'intégra rapidement aux autres et perfectionna ses gestes de combats. Elle combattit souvent l'ennemi, qu'il soit vampire, loup-garou ou démon, et apprit tout ce qu'il y avait à savoir sur eux, sur la manière de les repousser. Elle fut si courageuse, si intrépide au combat que la Haute Instance du paradis décida de lui offrir plus que son poste d'ange. Elle devint archange.
Elle retrouva alors, au sommet de la direction des cieux, son mentor Mikaël et se lia d'amitié sûre avec les autres archanges. Devenue elle-même archange de la lumière, sa bonté naturelle et sa douceur l'aida dans sa tâche de guide des humains. Elle gagna le pouvoir d'apaiser les coeurs et d'apporter la joie par les mots et les gestes, d'être capable de créer la lumière et de s'en servir comme une arme mortelle, si besoin. Et plus que tout, elle reçut Eclatante, son épée, capable de tuer définitivement l'ennemi.
Gabrielle fait son travail de guide et de défenseur du bien avec zéle. Elle apaise son coeur, désireux de donner beaucoup d'amour, en veillant sur les Hommes qui en ont besoin, et même les anges, assistant Uriel dans sa tâche.

Code : Ok by Arya

Double compte ? [] Oui [X] Non

Quelque chose à dire ? Pas que je sache.

très belle fiche, personnellement rien à redir là dessus, mais on ne sais rien de t'a vie d'ange, de tes dons ect...

super fiche!! pour le code mdr je sais

Tout comme Arya je trouve que c'est une fiche très belle, les modifications faites sont correcte je te VALIDE bon rp ^^